Retour à l'accueil de la mission PATSTEC

PRÉSERVER
SAUVEGARDER
VALORISER

Mission nationale de sauvegarde du patrimoine scientifique et technique contemporain

Retour à l'accueil de la mission PATSTEC
Ouvrir le menu

OBJETS

Créer un pdf

Accélérateur linéaire de particules

 Fiche N°2
Période de fabrication : 1975-2000
 Fabricant : High Voltage Engineering Europa
Domaines : Physique
 Sous-domaines : Nucléaire, Physique des particules
Organisme : Université de Limoges - Faculté des sciences et techniques
 Ville : Limoges
Modèle : 400 KeVEE Ion Implanter
 Matériaux : Tôle

Description

L'accélérateur linéaire de particules, implanteur d'ions, HVEE 400 KV est devenu rare. Installé dans deux pièces séparées par une cloison en plomb, il est constitué d'une cuve parallélépipédique, montée sur 4 vérins, reliée à 2 colonnes adjacentes surmontées chacune d'un élément sphérique. Un long tube traverse la paroi du local et aboutit dans la pièce voisine d'où l'on commande le fonctionnement.
Ces sous-ensembles successifs remplissent diverses fonctions, de la source à la cible, dans un vide poussé : production et émission des particules chargées grâce à une cathode : ions (proton) ou électrons en général, antiparticules comme l'antiproton et le positron ; injection dans le tube cylindrique vide d'air où les particules seront accélérées ; accélération proprement dite, utilisant des champs électriques continus ou alternatifs à haute fréquence ; guidage du faisceau le long de l'accélérateur à l'aide de déflecteurs électrostatiques ou magnétiques ; focalisation du faisceau pour empêcher sa divergence (lentilles électrostatiques ou magnétiques) ; enfin préparation du faisceau de particules à son utilisation : déflecteurs qui déplacent le faisceau dans la direction voulue, système de collimation, détecteurs des particules ; cible (épaisse ou mince) métallique, destinée à produire des rayons X de haute énergie.


Utilisation

Un accélérateur de particules utilise des champs électriques ou magnétiques pour amener des particules chargées électriquement à des vitesses élevées. Destiné à communiquer de l'énergie aux particules, cet instrument a servi à réaliser une sorte de dopage électronique pour changer les propriétés électriques d'un matériau localisées en surface.
A Limoges, cet instrument a été utilisé jusqu'en 2000 dans le Laboratoire d'électronique des polymères sous faisceau ionique (LEPOFI) de la Faculté des sciences qui l'avait acquis en 1982 pour un programme de recherches. Il s'agissait de rendre conducteurs des polymères isolants et ainsi, de remplacer le silicium. Le plus compliqué dans la manipulation était de procéder à l'alignement du rayon après avoir fait le vide avec des pompes secondaires pendant 8h en dessous de 10-6 TA.
Le LEPOFI est devenu successivement l'UMOP puis le projet Opto-électronique Plastique du département MINACOM d'XLIM.


 



Patrimoine Scientifique et Technique Contemporain
Mission nationale de sauvegarde du patrimoine scientifique et technique contemporain
Ministère de la Recherche CNAM
Fermer

Rechercher objet

Rechercher des objets inventoriés

FILTRES OPTIONNELS

Réseaux Sociaux