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Stéréoscope de table

 Fiche N°3923
Période de fabrication : 1875-1899
 Fabricant :
Domaines : Sciences humaines et sociales
 Sous-domaines :
Organisme : Musée d'ethnographie de l'Université de Bordeaux
 Ville : Bordeaux
Modèle :
 Matériaux : Acajou, Métal, Verre, Fer

Description

Stéréoscope de table en acajou verni, de style Napoléon III. Il dispose de gros oculaires avec réglage par bouton latéral en bois tourné noirci.
Son système de chaînes tournantes peut contenir jusqu’à 49 plaques photographiques, actionnées par deux boutons latéraux.
Deux volets articulés sur le sommet permettent d’accéder à l’intérieur du stéréoscope. L'un d'entre eux possède un miroir qui selon son orientation, assure la visualisation des clichés sur papier.
Le dispositif permet d’observer des photographies en relief de Dakar, Conakry, Bassan, Bengerville, Madagascar et de l’Egypte.
Une clé située sur un volet, permet de verrouiller l'accès. Une étiquette ancienne y est accrochée. Elle indique qu'il s'agit du 34e stéréoscope acquis par le musée d'ethnographie, précise le nom du donateur, un certain Dr Legault, ainsi que les lieux concernés par les photographies.
Le système de chaînes tournantes a été mis au point sur les plus anciens stéréoscopes, produits à partir de 1860, sur un brevet d’Alexander Beckers à New York. C’est pourquoi on les appelle aussi "stéréoscope américain" ou "Beckers".


Utilisation

Ce stéréoscope est acquis, avec ses plaques photographiques de verre, au moment de l’ouverture de l'ancien musée d'ethnographie, en 1894.
Il s'agit de l'un des stéréoscopes alors disposés près des fenêtres de la galerie principale du musée, à intervalle régulier. Leur but est pédagogique et révèle les innovations des dispositifs optique à oculaires à miroirs, au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle.
Paul Louis Lemaire, secrétaire de la "Faculté de médecine et de pharmacie", et premier conservateur, assure la gestion du musée jusqu'à sa mort en 1915.
Des clichés de la galerie principale attestent la présence des stéréoscopes au moins jusqu'au début des années 1920 (Voir les photographies du Journal de Médecine de Bordeaux, n°18, 20 Septembre 1923).
Actuellement, ce stéréoscope et quelques autres à l'état de conservation variable, sont entreposés dans les réserves du nouveau musée d'ethnographie.
Lors d'une visite du musée en 1914, le Dr Baudrimont décrit la galerie principale en ces termes :
« Au premier étage du musée, la galerie principale présente des murs surchargés de ferronneries chinoises, d’instruments aratoires, armes et panoplies, sans compter les innombrables photographies, aquarelles, estampes, cartes, notices, etc. Il n’est pas jusqu’au plafond où de ravissantes ombrelles chinoises et japonaises, suspendues çà et là avec goût, alternent avec d’élégantes lanternes en papier peint.
Devant les fenêtres, sont installés de nombreux stéréoscopes contenants chacun cinquante vues stéréoscopiques : vues de la Chine, de la Mandchourie, du Siam, de l’Annam, du Japon, de l’Algérie, de la Tunisie, de Conakry, de l’expédition Charcot au pôle Sud, de la guerre russo-japonaise ». (Dr A. Baudrimont, « Compte Rendu de la Visite faite le 1er mars 1914 par la Société Linnéenne au Musée d’Ethnographie et d’Etudes coloniales de la Faculté de Médecine de Bordeaux », Procès-Verbaux de la Société Linnéenne de Bordeaux, Séance du 1er avril 1914, pp. 9-10.)


 



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