Période de fabrication : 1975-2000 | Fabricant : F. L. Fischer | |
Domaines : Santé | Sous-domaines : Cancérologie | |
Organisme : Institut de Cancérologie de l'Ouest René Gauducheau | Ville : Saint-Herblain | |
Modèle : S4 (?) (support) | Matériaux : Plastique Plexiglas, marque déposée, Acier, Acier inoxydable, Carbone |
Description
Ce cadre de stéréotaxie de FISCHER est composé d'un anneau, de 4 piliers, de vis et de pointes. Il se fixe sur un support carré, un support rond et est accompagné de plaques latérales en plexiglass. Trois anneaux sont échangeables : deux en acier et un en carbone. Les diverses pointes, vis et instruments en inox utilisées avec ce cadre sont rangés dans une boite. Quatre systèmes de fixation trans-osseuses sont répartis sur le socle du cadre utilisé. L'objectif de cet instrument est de situer puis d'atteindre, de manière moins invasive, une lésion bien précise à l'intérieur du cerveau d'un patient. Pour commencer, le cadre est attaché à la table de radiologie ou d'opération et fixé à l'aide de pointes à la voûte crânienne du patient. Il faut, dans un premier temps, déterminer la position de la lésion à l'aide d'un scanner ou d'une IRM et éventuellement d'une angiographie grâce au cadre en carbone. Ces examens permettent de localiser le volume de la cible à traiter et les organes à risques à éviter. Après l'étape de dosimétrie qui consiste à prévoir la balistique du traitement et la répartition de la dose, le patient est traité sur l'accélérateur. Son positionnement est défini à l'aide d'un cadre de positionnement gradué.
L'utilisation des accessoires contenu dans la boite, permet d'utiliser ce cadre comme un cadre de Talairach. Une fois le positionnement de la lésion repéré, l'opérateur perfore le crâne du patient avec une mèche, puis insère une première série de vis creuses qui prennent appui sur la table osseuse. A travers celles-ci, une deuxième série de vis mâles est insérée et guidera les instruments dans le crâne jusqu'à la lésion.
Utilisation
Ce cadre était utilisé en imagerie par le service de neurochirurgie et d'imagerie du Centre Hospitalier Universitaire de Nantes pour le diagnostic et la localisation ainsi que le traitement dans le service de radiothérapie de l'Institut de Cancérologie de l'Ouest René Gauducheau de Nantes.
Il était utilisé avec un accélérateur de particules Elekta SL.
Accélérateurs linéaire de particules (photographie)